En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut : laissez-vous entraîner ça vaut le coup ! 💃
Devant leur petit garçon, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Auteur : Olivier Bourdeaut | 176 Pages | Éditions : Folio
Passez votre chemin si : vous ne voulez pas découvrir cette pépite 😉
Selon moi :
Je voudrais remercier Lecteurs.com pour m’avoir tirée au sort pour ce concours 🍀 Ça faisait un moment que je l’avais repéré et devant tous les prix remportés j’avais vraiment envie de le découvrir, merci !
Maintenant que je l’ai lu je peux dire que cette couverture est très bien choisie : l’histoire d’un couple un peu déjanté dont la danse sur ce fameux morceau « Mr Bojangles » de Nina Simone prend une place importante dans leur relation. On a principalement le point de vue de leur fils unique couplé à des extraits de journaux intimes de son père.
J’ai beaucoup aimé cette famille un peu étrange et fantaisiste à la manière des Malaussène, de Little Miss Sunshine ou même dans Moonrise Kingdom pour vous donner une idée.
Vous découvrirez de nouvelles chansons, des adjectifs peu communs, des us et coutumes étranges (ne pas ouvrir le courrier…) et cette excursion sera forcément trop courte…
Ce dont je me souviendrai de ce roman c’est de cet amour inconditionnel entre ces deux parents que l’on suit tout au long de leur parcours sinueux, avec des hauts, des très hauts, des bas et des très bas, des stabilisations, des remous, des pics et leur enfant qui assiste à cette relation en spectateur.
On peut dire que Mr. Bourdeaut à un style particulier, qui nous emporte très facilement, on imagine très bien le décor de ce qui pourrait être une pièce de théâtre tragi-comique.
Un extrait pour vous donner un aperçu de ce style :
— Pauline, où sont mes espadrilles ?
Et Maman répondait :
— A la poubelle, Georges ! C’est encore là qu’elles vous vont le mieux !
Et Maman lui lançait :
— Georges, n’oubliez pas votre bêtise, on en a toujours besoin !
Et mon père répondait :
— Ne vous en faites pas Hortense, j’ai toujours un double sur moi !
En guise de fin, la bande-son de notre couple si particulier et si attachant 🎶
PS : Cet oiseau est une Demoiselle de Numidie et fait partie intégrante de l’histoire 😉
Hop, je l’ajoute à ma PAL estivale ! Ton billet me sert de rappel 😉
Il faut décidément que je le tente !
Oui ! 🙂