Avis « La fin du monde a du retard » de J.M. Erre

Bonjour,

Je reviens de mon voyage canadien qui s’est super bien passé, de très beaux paysages, de belles rencontres (humaines et animales ^^), très ressourçant je vous conseille la Gaspésie de tout mon cœur ! Maintenant back to the books !

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Résumé : »

La Fin du monde a du retard met en scène Alice et Julius, deux amnésiques qui s’évadent de la clinique psychiatrique où ils sont traités. En effet, Julius s’est donné pour mission de déjouer un terrible complot qui menace l’humanité. Poursuivis par la police, par des journalistes et par de mystérieux personnages de l’ombre, ils iront de péripéties en rebondissements jusqu’à l’incroyable révélation finale.

Auteur : J.M. Erre (oui Jean-Marcel aurait été un peu moins vendeur^^) |  399 Pages  | Éditions Buchet / Chastel

Lancez-vous si : vous en avez marre de la normalité, vous êtes parano…

Petit plus : Ce roman a obtenu le Groprix de littérature grolandaise au Festival International du Film Grolandais de Toulouse

Passez votre chemin si : vous cherchez un roman sur l’écologie, vous n’avez pas le sens de l’humour

Selon moi :

Ce livre est vraiment arrivé entre mes mains par hasard, il était mis en avant dans ma bibliothèque alors qu’il est sorti en 2015, en tout cas la couverture et le titre m’ont accroché. Et le hasard fait bien les choses 🙂

Le style de M. Erre est vraiment particulier dans le sens ou son humour est souvent absurde, voire satyrique, je vous ai noté quelques phrases « types » pour bien savoir dans quoi vous vous lancez !

« Le libraire apparut, un casque de chantier sur la tête, une énorme masse à la main et un badge « espèce en voie de disparition » sur la poitrine

— Excusez moi, fit l’homme, j’étais en train de mettre au pilon un carton de liseuses qu’on m’a livrées par erreur. Il n’y a rien de plus revigorant qu’une petite extermination d’ebooks de bon matin. »

ou encore :

Quand à la composition du petit-déjeuner, elle manifestait une position de lutte philosophique contre l’idéologie culpabilisatrice du manger-bouger. Après trois tartines de brioche farcie au E412 recouvertes de Nutella générique fabriqué en Birmanie et trempées dans un mélange de saccharose et d’huile de palme aromatisé au café, on accède au niveau supérieur de conscience

Voilà vous avez un aperçu du style. Quant au récit l’histoire de Julius et Alice (oui j’avoue le nom de l’héroïne a légèrement influencé mon choix aussi) je me suis vraiment retrouvée embarquée avec eux dans leur quête un peu loufoque voire cause perdue. Ils tentent carrément d’empêcher la fin du monde ! C’est vraiment un bon roman d’aventures, des rebondissements, des courses-poursuites, presque un James Bond ! J’y ai rencontré plein de personnages plus farfelus les uns que les autres et certaines situations étaient vraiment acadabrantesques ^^

Au final l’auteur a réussi à me faire douter de mes certitudes, de me poser des questions sur les médias aujourd’hui ce qui je pense était le but. Je suis juste un peu déçue d’avoir deviné une partie du dénouement de l’histoire au premier quart de ma lecture mais que ça ne vous empêche pas de découvrir cette plume. De mon côté je vais essayer de trouver un autre de ses romans à la bibliothèque voir si c’est vraiment son style d’écriture 🙂

Vous le connaissiez vous ?

 

 

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2 réponses

  1. Kin dit :

    Je connais pas ce titre, c’est un style qui peut être cool mais qui peut être aussi un peu lourd, surtout si on a l’impression que l’auteur passe toutes ses frustrations dedans (genre ta première citation sur l’avenir des libraires ou le numérique…), donc faut que ce soit dosé subtilement et que ça fasse pas gros rageux. Mais si c’est le cas, ça peut bigrement être sympa. A voir donc.
    Et la question subsidiaire : As-tu vu des chouettes au pays des caribous ?
    A plush

  2. Owlygirl dit :

    Hello,

    Pas l’ombre d’une chouette au pays des caribous mais des porcs-épics à la pelle ^^

    Pour le style j’avoue qu’à un moment j’ai trouvé ça hyper lourd mais après je me suis dit que c’était peut-être voulu vu que Julius voit le mal partout dans la société dans laquelle il vit. Donc j’ai mis ça de côté et je me suis concentrée sur l’histoire, mais c’est pour ça qu’il faudrait que je lise un autre de ses romans pour voir si c’est « normal » pour cet auteur 🙂

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