🌜 « Si la lune éclaire nos pas » 🌛 de Nadia Hashimi : bou-le-ver-sant !

lune

Résumé : »

Kaboul est entre les mains des talibans. Depuis que son mari, considéré comme un ennemi du régime, a été assassiné, Fereiba est livrée à elle-même. Si cette enseignante ne veut pas connaître le même sort que son mari, elle n’a d’autre choix que de fuir. Après avoir vendu le peu qu’elle possède, elle entreprend un voyage périlleux avec ses trois enfants, dans l’espoir de trouver refuge chez sa sœur, à Londres. Comme des milliers d’autres, elle traverse l’Iran, la Turquie, la Grèce, l’Italie et la France. Sans autres ressources que son courage et sa détermination sans faille, elle espère pouvoir compter sur le soutien de ceux qu’elle rencontrera en chemin. Hélas, les routes de l’exil sont semées d’embûches : que devra-t-elle sacrifier pour de meilleurs lendemains ?

Auteur : Nadia Hashimi | 512 Pages  |  Éditions : Milady (en bonus les premières pages du roman)

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Passez votre chemin si : vous cherchez un témoignage réel, si le sort des réfugiés ne vous fait ni chaud ni froid…

Selon moi :

Je voudrais remercier NetGalley et les Editions Milady de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage que j’ai gardé un moment dans ma bibliothèque. Je savais que ce ne serait pas gai donc j’ai repoussé le moment de l’ouvrir mais je tenais à lire ce récit d’une épopée familiale, fictive, de réfugiés. Et je regrette de ne pas l’avoir ouvert plus tôt !

Nadia Hashimi retrace ici le parcours de Fereiba et de ses enfants Salim, Aziz et Samira de l’Afghanistan jusqu’à l’Angleterre, leur but ultime pour échapper à leur pays devenu hostile.

On débute par l’enfance de Fereiba (j’adore ce prénom 😊) puis on alterne avec Salim dans la narration. J’ai bien aimé le changement de point de vue entre Fereiba, mère inquiète pour ses enfants, et Salim qui a envie de devenir un homme mais qui reste encore très jeune pour ce que la vie lui demande d’accomplir. Alors certes, c’est une fiction mais on voit que l’auteure s’est bien documentée et qu’elle s’approche au plus près de la triste réalité. Elle parle de l’accueil des réfugiés en Turquie, en Grèce, en Italie, en France et enfin en Angleterre, elle aborde également la barrière de la langue, le problème des papiers…

Salim surtout devra faire face à de multiples obstacles. C’est peut-être le seul petit point négatif : j’ai eu l’impression qu’il avait droit à la panoplie complète de tout ce qui peut arriver à un réfugié. Heureusement, des interventions providentielles, souvent féminines, lui permettent de poursuivre son chemin (no spoiler 😉 )

L’auteure ne porte pas de jugement et donne énormément d’humanité à tous ses personnages, très centrés sur leur famille. J’ai trouvé leurs sentiments très forts et très justes, j’avais l’impression d’être embarquée avec eux dans leur périple. Je pouvais uniquement tourner les pages pour les faire avancer.

Je me suis plusieurs fois posé des questions : est-ce que j’aurai eu le courage, la force d’endurer la même chose que cette famille, comment je réagirai ? Je ne suis pas sûre d’être à la hauteur…

En ce qui concerne la fin je l’ai trouvée un peu raide au début mais en y repensant elle me convient tout à fait. Vous me direz ce que vous en avez pensé 🙂

PS à l’éditeur ou à l’auteure : Il ne manque pas quelqu’un sur la couverture ??

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2 réponses

  1. Le livre La perle et la coquille de cette auteure me tente beaucoup et je me note ce deuxième roman si j’ai l’occasion de lire le premier et que ça me plait 🙂

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